«C'est une proposition du Président qu'une prime de mille euros soit accordée aux salariés des entreprises de plus de cinquante personnes qui distribuent des dividendes», résume une femme du Val-de-Marne. «J'ai entendu que c'était provisoire», témoigne un employé. «Moi que ça serait renouvelé», assure une retraitée. «Son leitmotiv c'est le pouvoir d'achat, il est allé dans les Ardennes et il a ramené ça pour pas se faire tuer par les salariés», lance une femme à Bourges.
«Madame Lagarde voudrait laisser la liberté aux entreprises», explique un chef d'entreprise. «Le ministre du Travail se pose des questions», relaie un autre. «Les syndicats pensent que ça va diviser les salariés entre ceux qui la toucheront et les autres, souligne une socialiste, ils préféreraient qu'on augmente les salaires.» «Le Medef est contre, il hurle à la mort», explique une femme.
«C'est beaucoup de bruit pour pas grand-chose, pour avoir la prime, faut travailler dans une entreprise cotée au CAC 40 qui fasse des dividendes supérieurs à l'année précédente, explique un Toulousain. Très peu de gens l'auront.»
«Mon entreprise a moins de 50 salariés, je l'aurai pas», déplore un cadre. «Moi elle en a davantage, mais elle verse pas de dividendes, je l'aurai pas non plus», regrette une femme. «Je travaille dans le public, je suis pas concerné», constate un homme.
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