Ségolène Royal, François Bayrou, Laurent Wauquiez ou encore Benoît Hamon, ils sont nombreux à être présents sur Twitter. Depuis la campagne très 2.0 de Barack Obama en 2007, les responsables politiques se laissent de plus en plus séduire par le site de microblogging et n'hésitent plus à l'intégrer à leur stratégie de communication. Le principe : les internautes disposent de 140 caractères pour poster un «tweet» («gazouillis»en anglais) à la liste des personnes qui les «suivent» («followers»). Par rapport aux Etats-Unis, où Twitter fait rage dans la classe politique, on est encore loin du raz de marée. Mais la présence des politiques français dans la «twittosphère» n'est plus un microphénomène.
En France, on dénombre environ 200 hommes et femmes politiques sur le réseau social. Sur les 31 membres du gouvernement, 20 y sont inscrits. «Les politiques ont conscience qu'utiliser les réseaux sociaux est devenu une nécessité. S'ils ne le font pas, ils laissent la voie libre à leurs opposants et aux critiques», explique Edward Basca, responsable du département politique au sein du cabinet Protection réputation, spécialisé dans le développement de la réputation internet. De là à être actif sur le réseau… Roselyne Bachelot n'a jamais tweeté et ne «suit» personne. Autrement dit, son compte est d'un degré d'interactivité zéro et ne lui sert strictement à rien. «Certains politiques ont une réelle env