Il n'y avait pas assez à manger pour tout le monde à la première réunion publique du club rhônalpin «DSK 2012», organisée lundi soir à Lyon. Gérard Collomb y voit là un excellent signe. «Nous avons des problèmes de riches», se félicite-il face aux quelque 200 personnes, principalement des élus et des militants socialistes, venues marquer leur soutien à une candidature Dominique Strauss-Kahn. L'important, ce soir-là était de se compter.
Le sénateur-maire (PS) de Lyon, qui est avec le député-maire (PS) de Grenoble, Michel Destot, l’un des principaux animateurs de ce réseau, entend démontrer que les élus de terrain sont à même de constituer une force mobilisatrice en vue de la primaire socialiste. Manière pour ces barons de se placer et d’exister face à la garde rapprochée qui truste la communication de DSK. Manière aussi d’occuper le terrain de la campagne et de combler le vide de la non-déclaration de candidature de l’encore directeur général du Fonds monétaire international (FMI).
Et de déterminer comment faire campagne pour un candidat qui n'est pas encore candidat. Car, ici, beaucoup trépignent. .«On ne va pas rester les bras croisés à regarder Hollande faire campagne, il faut qu'on se prépare, qu'on mobilise des réseaux, qu'on s'organise», plaide un militant socialiste lyonnais. Le député du Rhône Jean-Louis Touraine appelle cela la technique de la «propulsion», comme au rugby. «Quand il arri