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Libération

Morin réunit les siens à défaut des centristes

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Le président du Nouveau Centre tient conseil national ce week-end. Au menu: la confédération.
Herve Morin, novembre 2010. (Reuters)
publié le 7 mai 2011 à 0h00

Hervé Morin poursuit son tour de France. Comme Poulidor. Toujours dans la roue du leader mais en deuxième position. Même si Jean-Louis Borloo tient actuellement la corde pour être le candidat de la famille centriste à l’élection présidentielle de 2012, l’ancien ministre de la Défense de François Fillon, petit chose dans les enquêtes d’opinion, n’a pas renoncé à concourir à cette élection.

Le patron du Nouveau Centre, qui réunit ce week-end le conseil national de son parti à Versailles, va faire adopter par ses troupes l'adhésion à la confédération des centres, premier pas vers la renaissance d'un parti politique du centre programmé pour voir véritablement le jour après les élections législatives de 2012. «C'est vrai que, pour le moment, Jean-Louis Borloo a pris la main. Aujourd'hui, la démocratie d'opinion emporte tout, mais je n'ai pas renoncé pour autant», assure le député de l'Eure.

Retrouvailles. Hervé Morin avait tenté de prendre de vitesse Jean-Louis Borloo en annonçant en janvier la création d'une petite confédération avec la seule Alliance centriste de Jean Arthuis, sénateur de la Mayenne et président de la commission des finances de la Haute Assemblée. Mais il a dû faire machine arrière. Les députés du Nouveau Centre, présidés par François Sauvadet, lui avait reproché cette tentative brusquée afin d'imposer son leadership sur une future réunion de l'ensemble de la famille centriste. Aujourd'hui, Hervé Morin joue la carte du rassemblement à fo