«A un an de la présidentielle, la défaite de Nicolas Sarkozy est loin d’être acquise. Une des conditions permettant de l’emporter est celle de la clarté et du courage. Les écologistes et la gauche ne peuvent l’emporter sur un malentendu ou pire sur une ambiguïté. Nous devons dire clairement quelle politique sera menée. Sinon, comment entrainer l’adhésion populaire sans laquelle rien n’est possible? La victoire dépend moins de savantes combinaisons entre appareils que de la dynamique politique et sociale portée par une alliance nouvelle.
«C’est une vague citoyenne qui doit se lever pour porter dans le même mouvement l’alternance gouvernementale et l’alternative politique. J’essayerai donc de susciter la mobilisation des citoyens, à partir de mesures précises que je présenterais aux français et que je livrerais au débat commun des forces de transformation sociale.
«En premier lieu, je serai, dans la campagne qui vient, la candidate de la sortie du nucléaire. Sans faillir et sans hésitation. Il ne s’agit pas d’une posture politicienne, mais d’un impératif politique majeur. Chacun comprend bien que la question énergétique sera un élément déterminant du quinquennat à venir, placé sous une triple contrainte: la lutte contre le réchauffement climatique, l’augmentation du coût de l’énergie, la prévention des risques nucléaires.
«Face à ces problèmes, la réponse de la droite est connue: on continue sans rien changer. Ainsi malgré son bilan désastreux en matière de lutte contre le réchau