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Les politiques, tournés vers 1981... et 2012

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Trente ans après la victoire de la gauche à l'élection présidentielle, florilège des déclarations des politiques, de droite comme de gauche.
par
publié le 10 mai 2011 à 10h21
(mis à jour le 10 mai 2011 à 17h01)

A gauche

Martine Aubry

, sur France Inter

«Changer la vie il n'y a rien de plus beau. Le président ou la présidente de 2012 sera celui qui dira aux Français "oui, on peut réenchanter l'avenir"».

(photo AFP Denis Charlet)

«Ce que je retiens le plus de François Mitterrand, il a toujours voulu réconcilier les Français entre eux, il n'avait pas cette idée de revanche, de rupture dont nous parlait Nicolas Sarkozy».

Choisir, pour fêter la victoire, «d'aller au Panthéon et pas au Fouquet's ce n'est pas un hasard». En mai 2012, «Je ne sais pas si nous fêterons la victoire à la Concorde ou à la Bastille, en tout cas pas au Fouquet's!».

«Je fais tout pour qu'il y ait une ou un président de la République de gauche».

Lionel Jospin

, sur France Info

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2002 estime que celui qui remportera la primaire devra «s'inspirer davantage du premier septennat que du deuxième septennat».

(photo Allison Shelley / Reuters)

Sur l'héritage, l'ex-Premier ministre estime nécessaire de «rééquilibrer les efforts et le partage des fruits de l'activité économique entre le monde du travail et du capital, garder à la société française son pluralisme, éviter le retour à la centralisation». Les socialistes doivent «inventer» dans le domaine de «la régulation économique internationale et surtout européenne».

A droite

Bernard Accoyer

,

.

Pour le président de l'Assemblée nationale, le 10 mai «fut aussi, surtout, la sanction de la désunion de la droite et du centre». «Cette division fut un terreau idéal pour François Mit