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Libération

L’espoir renaît chez les partisans d’Aubry

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Les difficultés de DSK débrident l’imagination de l’entourage de la première secrétaire du PS.
Martine Aubry, première secrétaire du PS, le 1er mai 2011 à Lille (© AFP Denis Charlet)
publié le 13 mai 2011 à 0h00

Il y a encore dix jours, ils en parlaient à l'imparfait. Les partisans d'une candidature de Martine Aubry à la primaire semblaient se résigner à son effacement au profit de Dominique Strauss-Kahn. Depuis, la séquence Porsche est passée par là (lire ci-contre) et l'entourage de la première secrétaire a mis les bouchées doubles pour redorer son aura présidentielle. «Il a un peu trébuché et elle est un peu plus poussée», résume un jeune secrétaire national.

Dans un PS en pleine effervescence, Martine Aubry a démenti avec véhémence avoir renoncé, comme l'affirmait Lenouvelobs.com la semaine dernière. Marylise Lebranchu a assuré le service après-vente, «suppliant» sa copine du gouvernement Jospin de ne pas jeter l'éponge. «Je n'ai ni aveu ni symptôme de décrochage», fait valoir aujourd'hui Christian Paul, qui pilote le Laboratoire des idées du PS. «Martine Aubry n'est pas candidate à l'Elysée à tout prix : elle s'est fixé un job qui est d'avoir un PS en état de marche pour 2012», ajoute le député de la Nièvre. Pour le reste, elle décidera d'un commun accord avec DSK lequel sera candidat à la primaire en juin et s'impose le silence jusque-là, passant de nouveau beaucoup de temps à Lille.

Terrain. Le mois de mai, consacré au projet présidentiel du PS qu'elle a piloté, aurait pu être «son» mois : réunions aux quatre coins de la France, meetings, discours, l'occasion de se montrer et de remonter dans les sondages… Et puis rien, ou pr