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UMP-Radicaux: pas si simple de couper les ponts...

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L'ancien ministre de l'Ecologie et président du Parti radical Jean-Louis Borloo, le 7 avril sur le plateau de l'émission de France 2 «A vous de juger». (© AFP Lionel Bonaventure)
publié le 13 mai 2011 à 8h42
(mis à jour le 13 mai 2011 à 12h35)

Se dégonflerait-on dans les rangs radicaux? Le parti de Jean-Louis Borloo, réuni ce week-end en congrès, doit entériner son entrée dans la confédération des centres, ce qui implique de fait une prise d’indépendance vis-à-vis de l’UMP. Mais il n’est pas vraiment question d’un départ en fanfare.

On ne parle plus de rupture ni de divorce avec le parti présidentiel auquel la formation radicale est associée, mais de «préavis» de départ, voire de renégociation de contrat. Un poil moins fracassant que l'annonce faite par Jean-Louis Borloo sur France 2, début avril: «On va organiser cette formation politique avant l'été. Evidemment, c'est à l'extérieur de l'UMP et par voie de conséquence, nous allons... je quitte l'UMP», lançait-il alors. Résultat: il y aura bien «une déclaration d'indépendance sans ambiguité» dixit Borloo, ensuite c'est à la carte, les adhérents au Parti radical, encore indécis ou qui ont déjà pris leur carte UMP pour 2011, disposant d'un délai pour couper les ponts.

D'aucuns ont certes déjà emboîté le pas de l'ancien ministre de l'Ecologie. Notamment deux de ses collègues du gouvernement qui l'ont rejoint rue de Valois, Rama Yade et Yves Jego, qui quittera l'U