«Il a voulu que je lui tienne la main pour répondre […] Et puis après, c'est passé au bras et puis un peu plus loin. J'ai tout de suite arrêté.» Ecrivaine et journaliste, Tristane Banon, 23 ans à l'époque, soutient que Dominique Strauss-Kahn aurait essayé d'abuser d'elle en 2002 lors d'un entretien pour son livre Erreurs avouées et fait savoir par son avocat, David Koubbi, qu'elle «envisage de porter plainte». Le parquet de Paris n'a encore rien reçu. L'avocat ne précise pas l'infraction sexuelle qu'il entend viser. Mais vu le caractère tardif de son action en justice, le seul motif qui puisse échapper à la prescription est la «tentative de viol», crime qui peut être dénoncé à la justice jusqu'à dix ans après les faits. Encore faut-il les étayer et les prouver. Si la scène évoquée par Tristane Banon s'apparente à des attouchements ou a une «agression sexuelle», de tels délits sur une personne majeure sont prescrits au bout de trois ans.
«En Rut». C'est dans l'émission 93, faubourg Saint-Honoré, de Thierry Ardisson, le 5 février 2007, que Tristane Banon fit son outing sur DSK (nom bipé) qui, lors d'une interview cinq ans plus tôt, lui aurait sauté dessus tel «un chimpanzé en rut» dans un appartement, genre garçonnière : «On a fini par se battre quand même, révèle alors la romancière. Ça s'est fini très, très violemment. On s'est battu clairement, au sol […]. Moi, j'ai donné des coups d