Six jours «comme des zombies», et maintenant? Vendredi soir, les socialistes ont appris la première «petite bonne nouvelle» – dixit le strauss-kahnien François Pupponi – concernant Dominique Strauss-Kahn, avec l'annonce de sa libération sous caution. Passé la sidération, se profile la phase de recomposition politique. Mais, le favori des sondages pour représenter le parti à la présidentielle désormais hors jeu, les responsables PS craignent plus que jamais le retour des querelles d'ego. Faut-il, sinon trapper la primaire, du moins la «mettre entre parenthèses» ou respecter à la lettre la procédure prévue?
C'est le député Claude Bartolone qui a, le premier, posé la question: «Dans une période délicate comme celle-là, alors qu'il n'y a pas de différences politiques entre les uns et les autres, on saura dire : "Evitons-nous un moment difficile supplémentaire et rassemblons nous"», recommandait-t-il mardi, l'objectif étant d'appeler tout le parti à se ranger derrière Martine Aubry. Le lendemain, Bartolone réitère. Pour lui, cette compétition pour désigner le candidat à la présidentielle risque de se retourner contre les socialistes: «La primaire que beaucoup ressen