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Affaire DSK: ces socialistes qui veulent suspendre la primaire

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L'affaire DSKdossier
Sans demander l'annulation de la compétition, certains responsables PS, pour la plupart strauss-kahniens, plaident pour mettre le processus «entre parenthèses». Cas de force majeure, estiment-ils.
Claude Bartolone, Martine Aubry, et Benoit Hamon le 28 octobre 2010 à Paris. (Reuters)
publié le 20 mai 2011 à 15h38
(mis à jour le 20 mai 2011 à 16h53)

Six jours «comme des zombies», et maintenant? Vendredi soir, les socialistes ont appris la première «petite bonne nouvelle» – dixit le strauss-kahnien François Pupponi – concernant Dominique Strauss-Kahn, avec l'annonce de sa libération sous caution. Passé la sidération, se profile la phase de recomposition politique. Mais, le favori des sondages pour représenter le parti à la présidentielle désormais hors jeu, les responsables PS craignent plus que jamais le retour des querelles d'ego. Faut-il, sinon trapper la primaire, du moins la «mettre entre parenthèses» ou respecter à la lettre la procédure prévue?

C'est le député Claude Bartolone qui a, le premier, posé la question: «Dans une période délicate comme celle-là, alors qu'il n'y a pas de différences politiques entre les uns et les autres, on saura dire : "Evitons-nous un moment difficile supplémentaire et rassemblons nous"», recommandait-t-il mardi, l'objectif étant d'appeler tout le parti à se ranger derrière Martine Aubry. Le lendemain, Bartolone réitère. Pour lui, cette compétition pour désigner le candidat à la présidentielle risque de se retourner contre les socialistes: «La primaire que beaucoup ressen