Facebook, Wikipédia, Google Image, Twitter... Ces quatre sites ou services sont très souvent consultés pour connaître l’identité d’une personne, afin de mettre rapidement un nom, une tête, une date de naissance sur quelqu’un. Depuis le début de l’affaire DSK, ils sont logiquement devenus un champ de bataille autour des zones d’ombre, du visage de la femme de chambre à la manière dont Wikipédia se doit de relater l’affaire.
La fiche Wikipédia de DSK
Comme toutes les fiches emportées par un événement médiatique majeur, les pages Wikipédia de DSK ont été modifiées de très nombreuses fois par les internautes. Elles sont évidemment l’objet d’intenses polémiques.
On observe d’ailleurs une vraie différence entre le traitement français et anglo-saxon. Si la première essaye de ne publier que les faits avérés et tente de respecter la présomption d’innocence, la seconde relate tous les éléments disponibles, même les dernières rumeurs, en temps réel.
Pour la page en français, il est bien précisé au départ que les utilisateurs ne doivent pas oublier que «dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n'a pas été légalement et définitivement établie». Les principaux contributeurs francophones sont un mélange de «wikipédiens» expérimentés