Cher monsieur Barroso (1),
Je vous écris en ma qualité de responsable de la «Direction générale à l’imagination politique de la Commission», souhaitant attirer votre attention sur un problème grave de poussées intempestives d’hormones mâles, qui menace la bonne gouvernance de l’Europe comme du monde. Ce problème a refait surface suite à l’interpellation par la police new-yorkaise du directeur général du FMI et candidat naturel de la gauche à l’élection présidentielle française, M. Dominique Strauss-Kahn. Que les accusations portées contre M. Strauss-Kahn, comme quoi il aurait violé une jeune femme de chambre à son hôtel, soient fondées, ou que le soit la thèse de ses défenseurs qui laissent entendre que les relations sexuelles qu’il aurait eues avec cette jeune femme aient été consenties, voire qu’il y a machination contre lui, ne change rien aux choses puisque, dans tous les cas, oubliant qui il était et ce qu’il représentait, M. Strauss-Kahn se sera (pardonnez-moi l’expression) laissé mener par sa queue.
La question de l'impact désastreux qu'a la libido effrénée de certains hommes politiques sur leur faculté de raisonnement ne date pas d'hier. Sans même remonter jusqu'au roi David qui, pour posséder Bethsabée, ne recula pas devant le meurtre, je vous rappelle que le désir de Marc-Antoine pour Cléopâtre avait coupé l'Empire romain en deux, et que celui de Soliman le Magnifique pour Roxelane le poussa à assassiner celui parmi ses fils qui était le plus qualifié pour lui succéd