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Libération

Affaire DSK : «Tout est flou, on ne sait plus ce qui est vrai ou pas»

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L'affaire DSKdossier
publié le 21 mai 2011 à 0h00

La nouvelle de l'arrestation de DSK dimanche a frappé la France au cœur, suscitant - toutes proportions gardées - la même incrédulité que les deux avions qui ont frappé les Etats-Unis un certain 11 septembre. Les premières images arrivées sur les écrans ont littéralement sidéré les Français : «J'écoutais la radio, et cette histoire de femme de ménage violée, j'ai cru que c'était un canular, puis j'ai allumé la télé et j'ai vu que c'était pas un canular», témoigne un enseignant perturbé. «Ça m'a stupéfait qu'une personne aussi haut placée puisse faire ce genre de choses», lance un ouvrier.

«J'ai été offusquée par la violence des propos contre lui, s'indigne une femme, on l'a vu menotté, ça a été filmé !» Puis le choc a laissé la place au doute. Dans la confusion des infos brèves et continues qui leur tombaient dessus comme les gravats d'une tour qui s'effondre, nos concitoyens n'ont plus su : «Je suis dans le flou total, avoue un chercheur, je suis convaincu qu'il ne l'a pas fait, mais y a aussi les témoignages.»«Je suis dubitative sur la victime, poursuit une femme, y a eu tellement de versions différentes !» «Tout est flou, la justice américaine, ce que disent les médias français, c'est un flot d'informations qui se chevauchent, on ne sait plus ce qui est vrai ou pas», déplore un homme. La théorie du complot, majoritaire, est alors venue mettre fin au chaos général : «C'est un traquenard, un coup mon