Une «prison dorée», un retour à un «train de vie somptueux» : les médias américains soulignaient à l'envi ce vendredi le retour prévu à un certain confort de Dominique Strauss-Kahn après la décision, jeudi, de sa remise en liberté sous caution en même temps que de son inculpation formelle de crime sexuel. «La grenouille s'en sort», titrait même le toujours subtil New York Post. S'en sort pour aller où ? La solution n'a été trouvée que tard vendredi soir, retardant d'autant la libération de Dominique Strauss-Kahn.
Huppé. L'option du domicile de sa fille Camille, dans l'Upper West Side, a un temps été évoquée, avant que ne circule l'adresse d'un appartement qu'aurait loué son épouse, Anne Sinclair, dans un haut immeuble de l'Upper East Side (quartier huppé de Manhattan où a un temps habité un autre familier de la justice américaine, Bernard Madoff), cerné depuis le matin par une rangée de policiers et un bataillon de caméras. Vendredi après-midi, la rumeur que la copropriété de l'immeuble s'opposait au séjour de ce locataire encombrant a couru. Plus tard, la direction de la résidence a confirmé à l'AFP n'avoir pas de locataire au nom du couple.
C’est finalement dans le Lower Manhattan qu’un point de chute a été trouvé, débloquant la décision de sa libération.
Pour le reste, les conditions assorties à la sortie de prison de Dominique Strauss-Kahn sont plutôt drastiques, tant le juge Michael J. Obus a paru, lors de l’audience à l