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Manuel Valls ne s'interdit pas d'être candidat à la primaire

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Depuis quelques mois toutefois il appuyait régulièrement une candidature DSK, affirmant qu’il renoncerait à concourir si le patron du FMI se présentait.
Le député-maire socialiste d'Evry Manuel Valls à Evry le 10 décembre 2010. (AFP Joel Saget)
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publié le 23 mai 2011 à 18h54

Manuel Valls, député-maire (PS) d’Evry, a affirmé lundi à l’AFP qu’il ne «s’interdisait» pas d’être candidat à la primaire socialiste, après la mise hors jeu de Dominique Strauss-Kahn.

«Je ne vois pas pourquoi je m'interdirais d'être candidat», a déclaré Manuel Valls, qui avait annoncé sa candidature en 2009. Depuis quelques mois toutefois il appuyait régulièrement une candidature DSK, affirmant qu'il renoncerait à concourir si le patron du FMI se présentait.

Qu'en est-il après l'affaire Strauss-Kahn? «A partir du moment où j'étais moi-même candidat, que j'avais dit que si DSK l'était, je le soutenais, assez logiquement, effectivement je suis candidat», a-t-il répondu.

Mais «je ne veux pas que les primaires se transforment en un "super-congrès" du PS devant les Français», a-t-il dit, demandant «un débat au sein du PS sur "quelle est la meilleure équation possible"» après la chute de DSK.
Il a récemment demandé de «mettre en parenthèse» les primaires, sans pour autant les supprimer

«On a jusqu'au 28 juin pour mener cela avec méthode», a-t-il fait valoir. «Le 28 juin, je peux être candidat, mais je veux participer à une solution aujourd'hui», a-t-il encore dit.

«Moi, j'ai toujours dit qu'il fallait incarner une gauche moderne, populaire, qui regarde le monde tel qu'il est, qui dise la vérité sur les finances publiques, sur les marges de manoeuvre, qui parle aux chefs d'entreprises, qui parle compétitivité, qui s