Jean-Luc Mélenchon a «une pêche d'enfer». Jusqu'ici, la «position» du coprésident du Parti de gauche (PG) était «balisée par deux bords : ni la gauche sectaire de Besancenot ni la gauche sociale-libérale de DSK, explique-t-il à Libération.Les deux personnages ont disparu de la scène. Franchement, je ne vais pas le regretter !»
Certes, le député européen n’a pas encore reçu l’investiture communiste pour pouvoir se présenter officiellement avec la tunique Front de gauche pour 2012. Il doit attendre la conférence nationale du PCF des 4 et 5 juin, puis le vote des militants deux semaines plus tard. Si ce devait être une formalité, l’affaire pourrait être plus compliquée. Son style continue d’irriter une partie des troupes PCF, tandis que les sondages restent collés au plancher.
Qu’importe… Jean-Luc Mélenchon enchaîne passages médias et déplacements. Il est aujourd’hui à Nice, puis demain dans le Var pour s’afficher en adversaire de Marine Le Pen et s’enraciner dans le paysage de 2012.
«Sophiste». Dominique Strauss-Kahn éliminé, quel ex-camarade PS préfère-t-il affronter ? «Ça m'est égal. Tous leurs candidats, à l'exception d'Arnaud Montebourg, se situent dans l'accompagnement du système.» Mélenchon vise désormais «le débat sur le fond [et veut] sortir du piège du vote utile. Notre but est de conquérir cinq marqueurs, explique-t-il. Un partage des richesses avec le salaire maximum, une Constituante e