La police de New York ne dément pas les informations sur les résultats des analyses ADN, mais ne les confirme pas non plus. C'est la position officielle qu'a livrée hier à Libération Paul J. Browne, le porte-parole du New York Police Department, après les révélations faites dans les médias américains et sur le site internet de France 2, selon lesquelles des traces d'ADN de Dominique Strauss-Kahn auraient été recueillies sur la tenue de la femme de chambre qui l'a accusé d'agression sexuelle à l'hôtel Sofitel de Manhattan le 14 mai. Une source proche de l'enquête nous a toutefois confirmé que «des premiers résultats étaient tombés». Sans vouloir en dire plus.
Selon les chaînes NBC et ABC, mais également selon le New York Times, les premiers prélèvements effectués par la police scientifique auprès de la présumée victime auraient donc permis d'identifier l'ADN de l'ex-patron du FMI. Le site de France 2, de son côté, va encore plus loin, en évoquant des traces de sperme sur le col de la chemise de la plaignante.
«Délicat.» Si ces informations sont confirmées, elles permettraient d'établir qu'il y a bien eu tentative de rapport sexuel entre l'ancien directeur général du FMI et la femme de chambre. Sans préjuger toutefois d'un éventuel recours à la force. «C'est toujours délicat de commenter sans que les éléments aient été clairement détaillés par l'accusation, précisait hier un avocat new-yorkais, mais si on en reste là, rien