Une enquête préliminaire a été ouverte mercredi à Evry pour vérifier la véracité des accusations contre Georges Tron qui, si elles étaient établies, «seraient susceptibles de recevoir la qualification d'agression sexuelle et de viol», a annoncé le parquet.
Georges Tron est la cible d'une plainte pour harcèlement sexuel, déposée par deux ex-employées municipales de sa commune de Draveil (Essonne), accusation à laquelle il a répliqué mercredi par l'annonce d'une procédure pour dénonciation calomnieuse.
L'avocat de Georges Tron, Me Olivier Schnerb a indiqué à l'AFP que Georges Tron lui avait «donné pour instruction de déposer une plainte pour dénonciation calomnieuse». Cela sera fait dès qu'il aura pris connaissance des termes de la plainte déposée par Me Collard, a-t-il précisé.
«Je ne suis pas naïf, on cherche à faire écho à une affaire qui se passe de l'autre côté de l'Atlantique...», a relevé M. Tron mardi soir, en faisant référence aux accusations de tentative de viol d'une employée d'un hôtel new-yorkais contre Dominique Strauss-Kahn.
Me Schnerb a affirmé que «la ville de Draveil avait déposé plainte» contre une des deux plaignantes pour des faits présumés de détournement de fond. Cette plainte a toutefois été classée sans suite par le parquet, a reconnu l'avocat qui n'a pas précisé la date de ces faits.
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