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Libération

Que prépare la «droitosphère» pour 2012?

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Entre blogueurs indépendants, iForce et affrontements sur Twitter, la droite va tenter de renverser la tendance favorable à la gauche sur Internet.
Capture d'écran d'une des vidéos du Solferishow, site parodique et critique sur le PS.
publié le 25 mai 2011 à 16h25
(mis à jour le 26 mai 2011 à 11h29)

Lors de l'affaire de la Porsche ou dans les premières heures de l'arrestation de DSK à New York, la même ritournelle a été chantonnée par de nombreuses personnes incrédules: tout cela ne serait qu'un complot de la droite. Tout cela ne serait que des informations grossies et abondamment relayées par la majorité sur Internet. Dans le viseur, plusieurs personnes, organisations ou sites: le nouveau pure player Atlantico, Arnaud Dassier, investisseur internet et ancien membre de l'UMP, les jeunes Populaires, ou encore le blogueur et consultant Emery Doligé.

La «droitosphère» se mettrait ainsi en ordre de bataille pour 2012. Sauf que ce que l'on pourrait fantasmer comme une armée bien organisée ressemble davantage, pour le moment, à un kaleidoscope d'individus très variés.

Le terme d'abord: «droitosphère». En août 2010, Benjamin Lancar, président des Jeunes Populaires UMP, devenu une personnalité médiatique depuis le célèbre Lip Dub, dénonce la «gauchosphère», qui regrouperait, en gros, tous les blogs qui critiquent l'UMP.

En février 2011, le terme de «droitosphère», dans l'air du temps, est utilisé dans un titre d'article par un journaliste de 20minutes.fr pour qualifi