Cette fois, c'est clair, net... et définitif? A en croire Benoît Hamon, Christine Lagarde «ne sera pas soutenue par le PS» pour la succession de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI. Se réjouir qu'une Française puisse à nouveau briguer le poste? Dire ses réserves sur une ministre de droite? Evoquer l'affaire Tapie? Depuis cinq jours, les socialistes peinent à accorder leurs violons.
«Si c'est Mme Lagarde le candidat, elle ne sera pas soutenue par le PS parce que je ne vois pas pourquoi elle ferait autre chose au FMI que ce qu'elle fait en France, c'est à dire promouvoir des politiques d'austérité», contestait Benoît Hamon, ce jeudi matin sur France Inter, au lendemain de la déclaration offficielle de candidature de la ministre de l'Economie au poste de directeur général du Fonds monétaire international. «Si demain c'est un libéral qui est à la tête du FMI, on parlera encore plus d'austérité, on demandera encore plus aux peuples et aux Etats de se serrer la ceinture», craint le socialiste.
Hamon, tenant de l'aile gauche du PS, avait mis un premier bémol, objectant que «sur le plan politique», Lagarde n'était «pas [leur] tasse de thé».
Sur la même ligne, le président (PS) de la commission des Finances à l'Assemblée ne voyait pas «une bonne idée», dans la candidature Lagarde. Notamment parce