Alors que l’une des deux accusatrices du secrétaire d'Etat à la Fonction publique est auditionnée, ce jeudi matin, Marine Le Pen se mêle à l'affaire Tron. La présidente du Front national annonce, sur RFI, qu’elle va poursuivre en diffamation Georges Tron, ce dernier ayant laissé entendre qu'elle pourrait être à l’origine des plaintes qui le visent pour harcèlement sexuel.

Mardi, Tron avait observé que Me Gilbert Collard, l'avocat des deux femmes ayant porté plainte contre lui, était «un proche de Marine Le Pen, avec laquelle, avait-il dit, je suis en conflit depuis des mois».

«Je trouve ça très grave et je poursuis dès aujourd'hui M. Tron en diffamation», réagit Marine Le Pen. «Il se trouve» que Me Collard «s'est rapproché de ma candidature présidentielle il y a quelques jours, et de cela M. Tron tire la conclusion que ce serait moi qui serais responsable de ses déboires» mais «je ne le laisserai pas mettre en cause ma réputation pour essayer de sauver la sienne», a-t-elle ajouté.

«Partout, les accusations de M. Tron ont été diffusées comme quoi je serais, moi, à l'origine d'un complot (…). Mais on vit où là, on est dans quel pays, on est dans quelle démocratie?», s'est insurgée la leader frontiste.

Selon elle, les allégations du ministre et maire (UMP) de Draveil lui servent à «se poser en victime, et on ne se pose donc pas la question de son maintien comme ministre de la Fonction publique, c'e