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Libération

Que vient donc faire Marine Le Pen dans l’affaire Tron?

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Elle veut poursuivre en diffamation le secrétaire d'Etat qui a insinué que les plaintes le visant pour harcèlement sexuel étaient liées à un conflit avec le camp de la présidente du FN. Explication.
Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, à Paris le 19 avril. (© AFP Pierre Verdy)
par L.EQ.
publié le 27 mai 2011 à 15h27

Massage de pieds, plainte pour harcèlement sexuel et... famille Le Pen! Curieux ingrédients de l'affaire Georges Tron, secrétaire d'Etat à la Fonction publique et maire de Draveil, accusé en début de semaine par deux ex-employées municipales de sa commune de l'Essonne. Le parquet d'Evry a confirmé le dépôt des plaintes et confié à la police judiciaire une enquête préliminaire pour agression sexuelle et viol.

Mais pourquoi vient se greffer sur ce dossier une plainte de la présidente du FN en diffamation contre Tron? S’il s’est attiré les démentis courroucés des intéressés en avançant la piste d’une vengeance personnelle, le ministre est en bisbille avec la famille Le Pen, dont certains membres habitent à Draveil. Explications sur leurs divers contentieux dont le lien avec les plaintes des deux jeunes femmes reste à prouver.

L’avocat «mariniste»

Les plaignantes ont choisi comme conseil, le très médiatique Gilbert Collard. D’où le soupçon de Tron:

«J’observe que cela vient de Me Collard qui est un proche de Marine Le Pen, avec laquelle je suis en conflit depuis des mois.»

A

Valeurs Actuelles

, Collard avait

être

«très ami, et de longue date, avec Marine Le Pen»

. Mais aucun lien, dément-il, entre sa ligne

«marini