Passons aux choses sérieuses. Cette femme de chambre, franchement, entre nous, ne l'a-t-elle pas un peu cherché ? C'est bien joli, ce mari mort en Afrique, cet appartement dans le Bronx, cette éducation en single mum de sa fille adolescente, cette ponctualité au boulot, mais tout de même ! On les connaît, ces filles qui traînent dans les hôtels de luxe, femmes de chambre ou pas.
On sait ce qu'elles cherchent. Tiens, voici un scénario : «Il se trouve sous la douche dans la perspective d'un rendez-vous sexuel avec cette femme de chambre qu'il aurait croisée quelques heures plus tôt. Il commence à la caresser. Elle s'agrippe à lui, torridement, et lui fait une fellation. Il jouit dans sa bouche. Mais elle en redemande, s'énerve, explose de colère, crache par terre, furieuse, puis menace de le faire chanter. Il lui explique calmement qu'en un coup de fil, il peut la faire renvoyer. La jeune femme prend alors peur. Elle réalise que sa vie va s'écrouler si elle perd son job. De désespoir, elle lui frappe le thorax. Il lui indique sèchement qu'il doit partir. Elle se calme dans le couloir, où elle est découverte trente minutes plus tard par un autre employé de l'hôtel…»
Qui écrit ces lignes ?
Des journalistes de Match, hebdomadaire du groupe Lagardère, lequel se trouve être aussi l'employeur de M. Ramzi Khiroun, heureux propriétaire d'une Porsche, et ci-devant conseiller en communication de Dominique Strauss-Kahn (on le reconnaîtra facilement, c'est le deuxi