La démission de Georges Tron, cinq jours seulement après la révélation de plaintes le visant pour agression sexuelle: effet collatéral de l'affaire DSK? Sans doute, mais pour les éditorialistes, la décision prise sans traîner de mettre à pied le secrétaire d'Etat à la Fonction publique est aussi liée aux précédentes polémiques qui ont touché des ministres ces derniers mois. A moins d'un an de la présidentielle, pas question pour l'exécutif de s'enferrer dans une nouvelle controverse, type «affaire MAM» ou «Woerth-Bettencourt».
Pour Matthieu Verrier, de La Voix du Nord, le gouvernement «ne peut se permettre de nouveaux soupçons à l'égard d'un de ses membres». «Aujourd'hui, c'est haro sur les boulets», s'exclame Philippe Palat dans le Midi Libre, tandis que Philippe Jarasse, dans L'Est Républicain, tout en notant l'impossibilité de rester au gouvernement vue la gravité des accusations, admet que «ses prédécesseurs en scandales et démissions avaient semblé plus résistants» que Tron. Il est donc le cinquième ministre écarté du gouvernement depuis l'été