Les éditorialistes sont d'accord pour estimer lundi que Georges Tron a été victime de l'effet DSK, et que le maire de Draveil a dû démissionner rapidement, contrairement aux Joyandet, Blanc, Woerth ou Mam car à un an de 2012 on crie "haro sur les boulets".
"Fini le bling-bling, les gros cigares, les petites nanas. Aujourd'hui, c'est haro sur les boulets. La République n'a que onze mois pour cicatriser", note Philippe Palat dans le Midi Libre.
Matthieu Verrier de La Voix du Nord juge également que "la plainte ne peut tomber plus mal pour le secrétaire d'État, alors que l'exécutif se réjouissait de gagner enfin sur le terrain de la morale face à la gauche."
"Le maire de Draveil est une victime collatérale du séisme politique du Sofitel de New York" juge Daniel Muraz dans Le Courrier Picard qui voit un avantage à cette affaire: "la remise à zéro des compteurs, entre gauche et droite, en matière d'affaire d'abus sexuels présumés, interdisant toute velléité de donner des leçons de morale à l'adversaire."
Ce que Daniel Ruiz résume d'un "Nicolas Sarkozy vient de perdre son avantage DSK", dans La Montagne.
"Le choc DSK va imposer désormais aux hommes politiques une tyrannie de l'exemplarité dans leurs comportements", pense Jacques Camus (La République du Centre).
"Les accusations portées tant contre DSK que contre Georges Tron sont peut-être davanta