Sous pression, centrifuge et centripète. En voulant rassurer ses soutiens de la prochaine confédération des centres, sur sa décision de se présenter à la présidentielle, Jean-Louis Borloo s’est encore attiré les reproches de l’UMP, son ex-famille politique le mettant en garde contre la division de son camp.
Dans un entretien à La Voix du Nord paru ce mardi, le patron du parti radical surjoue la motivation, détaillant une «préparation, physique et mentale» pour assurer une campagne présidentielle, ainsi qu'une «réflexion sur le président (qu'il) souhaite incarner». Pas question de prendre le rôle à la légère: «Cela fait des années que je me prépare à cette éventualité», ajoute celui qui se sent désormais «face au destin, celui du pays et le vôtre». L'ancien ministre de l'Ecologie aligne ses atouts: «la fraîcheur, la générosité et l'énergie et une expérience politique, nationale aussi bien qu'internationale. C'est cela la légitimité». Bref, «je me prépare pour gagner!» s'exclame-t-il.
Une lapalissade qui «rassure» Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du Nouveau Centre, pilier, avec le parti radical, de la future confédération des centres. Selon lui, le doute sur une candidature de Borloo n'est plus permis: «Je le connais assez pour savoir qu'il n'y a pas de "peut-être".» «Sa réflexion progresse