«Je lui ai dit et redit que j'ai besoin de lui.» Nicolas Hulot, candidat à la primaire Europe Ecologie-Les Verts pour la présidentielle, voudrait dissuader Daniel Cohn-Bendit de se mettre en retrait du mouvement écologiste après l'échec de sa motion devant les militants.
«Ce n'est pas le moment de se passer de Dany et réciproquement», assure l'ex-animateur d'Ushuaïa à des journalistes lors d'un déplacement à l'université d'Orsay (Essonne), alors que le eurodéputé, moteur en 2008 du rassemblement des écologistes de tous poils, a prévenu qu'il bouderait le congrès d'EELV, ce week-end à La Rochelle.
Une absence qui «ne veut pas dire qu'il ne sera pas là après», espère Hulot. Il y a de toute façon «un deal», a-t-il poursuivi: «quel que soit le candidat choisi par les militants, il pourra compter sur lui». Hulot assure également que ça l'«embêterait de se passer» notamment de «l'expérience européenne» de Daniel Cohn-Bendit.
En pleine campagne auprès des militants écologistes, Hulot est notamment opposé à l'eurodéputée EELV Eva Joly pour la primaire qui se déroule tout au long du mois de juin. «Vous avez bien noté que Jean-Vincent Placé est à côté de moi!», a-t-il lancé tout sourire aux caméras alors que ce proche de Cécile Duflot, qui l'accueillait en tant qu'élu de l'Essonne, soutient encore officiellement l'e