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Libération

Strauss-Kahn de retour à la barre

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L'affaire DSKdossier
Dominique Strauss-Kahn lors de son audience devant la Cour suprême de New York, le 19 mai. (Reuters)
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publié le 5 juin 2011 à 16h39
(mis à jour le 6 juin 2011 à 8h32)

Dominique Strauss-Kahn passait dimanche la journée dans la maison de New York où il vit en résidence surveillée, dans l'attente de l'audience cruciale de lundi où il va plaider non-coupable des crimes sexuels dont on l'accuse.

L'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI), qui a été arrêté le 14 mai dernier alors qu'il s'apprêtait à partir pour la France, rejette «avec la plus grande fermeté» les accusations de tentative de viol et d'agression sexuelle à l'encontre d'une femme de chambre de l'hôtel Sofitel.

Ses avocats, Benjamin Brafman et William Taylor, deux ténors du barreau de New York, assurent qu'il va plaider non-coupable lundi, lorsqu'il comparait pour l'audience formelle de lecture de l'acte d'accusation, appelée «arraignment» en droit américain.

Après la lecture de ce document, établi sur la base du verdict d'un «Grand jury» et qui comporte sept chefs d'inculpation, le juge Michael Obus demandera à M. Strauss-Kahn de dire s'il plaide coupable ou non-coupable.

S'il plaide coupable, ce qui constituerait un coup de théâtre, il n'y aura pas de procès et l'ancien ministre français négociera avec le juge un certain nombre d'années de prison, pas moins de cinq d'après les experts.

Ténors du barreau et procureurs de gros calibre

Dominique Strauss-Kahn, qui nie les faits qui lui sont reprochés, va donc plaider non-coupable, ce qui signifie qu'un procès sera organisé dans les prochains mois, et qu'il devra affronter sa victime présumée, une jeune femme de 32 ans d'origine guinéenne.