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Libération

Jour de précampagne au PS

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Primaire. A deux semaines du dépôt des candidatures, les déclarés et les potentiels s’affairent entre certitudes et extrapolations.
publié le 16 juin 2011 à 0h00

Mercredi, journée ordinaire au PS, où chacun s’affaire à deux semaines du dépôt des candidatures pour la primaire.

9 h 30, Le Tabac de l'Assemblée nationale. Pierre Moscovici «ne prépare rien mais n'exclut rien». A nouveau. L'ex-lieutenant de Dominique Strauss-Kahn a rédigé un texte réformiste qu'il a envoyé aux présidentiables, mais ce n'est «pas un ultimatum». Il a reçu pour l'heure une réponse «substantielle» de François Hollande, «polie» de Ségolène Royal mais rien de Martine Aubry. S'il décide de concourir, il l'annoncera le 28 juin, date de l'ouverture des candidatures, et il s'énerve. Non, il n'a pas appelé d'autres candidats pour obtenir les signatures nécessaires pour se présenter. «Je n'ai demandé de parrainage à personne. J'en ai au moins un, le mien», tonne le député du Doubs. «Deux», corrige une petite voix au fond de la salle, celle de Safia Otokore, vice-présidente de la région Bourgogne. Au même moment et à deux pas, au Bourbon, Arnaud Montebourg, de retour de Pau, fait le point devant un café avec son futur directeur de campagne, Aquilino Morelle, ancienne plume de Jospin.

11 heures, siège du PS. Benoît Hamon fait son «job d'opposition». Présentation de la campagne PS contre la réforme de l'ISF votée mardi à l'Assemblée. Le message est clair : «Le PS n'est pas seulement centré sur ses échéances internes», sourit le porte-parole. La droite «organise le racket de l'Etat, le hold-up des s