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Lors de son arrestation, DSK a invoqué l'immunité diplomatique

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L'affaire DSKdossier
... Puis a demandé un sandwich, selon un compte-rendu publié hier par le procureur de Manhattan.
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publié le 17 juin 2011 à 7h33

Dominique Strauss-Kahn, accusé de crimes sexuels par une employée d'hôtel à New York, a invoqué l'immunité diplomatique lors de son arrestation, mais s'est vite adapté aux circonstances et a demandé un sandwich, selon un compte-rendu publié jeudi par le procureur de Manhattan (à lire en pdf ici).

Ce document de sept pages, fascinant mais anecdotique, n’apporte pas d’élément à charge ou à décharge pour l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI), qui vit en résidence surveillée à New York dans l’attente d’un procès où il devra affronter sa victime présumée.

Celle ci, une femme de chambre guinéenne de l’hôtel Sofitel, âgée de 32 ans, l’accuse d’agression sexuelle et de tentative de viol. M. Strauss-Kahn nie les faits qui lui sont reprochés et a plaidé non-coupable le 6 juin dernier, ouvrant la voie à un procès.

Le document publié jeudi par le bureau du procureur, et dont une copie a été adressée aux avocats de M. Strauss-Kahn, qui semblent l’avoir réclamée, révèle certaines conversations que DSK a eues — avec la police, surtout —entre le moment où il a appelé l’hôtel Sofitel depuis l’aéroport JFK, pour réclamer un téléphone portable qu’il aurait oublié, jusqu’au soir du 15 mai, au moment où il a demandé un sandwich dans le commissariat spécial de Harlem (nord) où il était entendu.

«Bonjour comment allez vous? J'ai laissé mon téléphone port