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Libération

Polémique sur l'organisation de la primaire: le PS répond aux critiques de l'UMP

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Ce week-end, plusieurs ministres et responsables du parti majoritaire ont pointé le risque que le scrutin d'octobre soit l'occasion d'un «gigantesque fichage politique». Les socialistes se disent irréprochables.
(de G à D) François Hollande, Bertrand Delanoë, Martine Aubry et Ségolène Royal à la convention nationale du PS, le 28 mai à Paris (© AFP Bertrand Guay)
publié le 20 juin 2011 à 16h23

Des observateurs sarkozystes pour veiller au déroulé de la primaire adverse, les 9 et 16 octobre... Chiche? «Que l'UMP envoie des délégués dans les bureaux de vote! On n'a aucun problème là-dessus.» C'est le secrétaire national du PS à la communication, David Assouline qui, agacé, rembarre, ce matin, la salve de critiques du week-end sur l'organisation de la primaire pour désigner le candidat du parti en 2012. Jean-François Copé, les ministres Claude Guéant, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, etc: un tir groupé contre un «gigantesque fichage politique» dixit Copé, qui risque, selon Guéant, de «permettre d'obtenir une sorte de liste des opinions politiques de Français». Ce qu'en disent les socialistes.

La constitution d’un «fichier électoral»?

Et si à partir des listes électorales signées par les sympathisants qui participeront au vote d'octobre, le PS se concoctait un «fichier» classant grosso modo les électeurs selon leurs orientations droite/gauche? C'est le soupçon que veut installer l'UMP. Pour Claude Guéant, «la possession de la liste d'émargement après la consultation, c'est-à-dire la liste de ceux qui se sont exprimés en affirmant une sympathie à l'égard du Parti socialiste» est «un vrai problème». Le ministre de l'Intérieur pointe carrément le risque d'«une sorte de liste des opinions politiques de Français». «On nous dit que l