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Récit

Le chef de guerre Copé paré pour la campagne

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Le patron de l’UMP dresse un bilan positif de ses six premiers mois à la tête du parti.
Jean-François Copé le 4 mars 2011 à Saint-Julien-les-Villas (© AFP Francois Nascimbeni)
publié le 23 juin 2011 à 0h00

Quand Jean-François Copé sera président de la République - en 2017 ou plus tard, car la politique réserve parfois des surprises -, il se souviendra avec émotion de 2011, l’année de sa consécration en chef de guerre de la droite française. Naturellement peu porté à la modestie, le député-maire de Meaux, chroniqueur de sa propre épopée, fait de ses six premiers mois à la tête de l’UMP un bilan plus que positif.

La «levée en masse» qu'il avait proclamée quand Nicolas Sarkozy lui avait confié les rênes de l'UMP en novembre 2010 ? «C'est parti», assurait-il hier, en présentant au bureau politique le chiffre des adhésions : au 21 juin, l'UMP comptait 171 000 adhérents, 15 000 de plus que l'an passé. Et tous ces «ponts d'Arcole» à l'assaut desquels il se promettait de guider ses compagnons ? Le Bonaparte de l'UMP estime en avoir franchi un bon nombre en bousculant les «tabous» avec ses«débats» sur la place de l'islam ou sur l'assistanat. D'autres suivront, le mois prochain, sur les 35 heures, l'immigration et l'intégration.

Cessez-le-feu. Jean-François Copé veut être celui qui «remet en marche» un parti que son prédécesseur, Xavier Bertrand, aurait plongé dans l'apathie. Au siège parisien, rue La Boétie, il fait défiler, département par département, tous les responsables locaux, parlementaires, présidents et secrétaires de fédération, barons de sous-préfectures, souvent en guerre larvée depuis des années. «Jea