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Libération

Au centre de la mêlée présidentielle

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Alors que Borloo tente de fédérer la famille centriste ce week-end, Bayrou, lui, reste persuadé qu’il sera l’unique candidat du centre en 2012.
François Bayrou, président du Modem, à Arras le 6décembre 2009. (Photo Pascal Rossignol. Reuters)
publié le 25 juin 2011 à 0h00

L’Alliance républicaine écologique et sociale (Ares) sera officiellement portée sur les fonts baptismaux dimanche à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Cette confédération des centres regroupe le Parti radical valoisien de Jean-Louis Borloo, le Nouveau Centre d’Hervé Morin, la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel et la Convention démocrate d’Hervé de Charette.

Petites phrases. Le sénateur centriste Jean Arthuis, président de l'Alliance démocrate, qui réunit ses instances le 2 juillet, ne souhaiterait pas rejoindre ce regroupement de la famille du centre. L'Ares devrait soutenir Jean-Louis Borloo à l'élection présidentielle dès que celui-ci se sera officiellement déclaré. Hervé Morin, lui, doute de la détermination de son rival centriste à aller jusqu'au bout de sa démarche. Le président du Nouveau Centre n'a pas renoncé à présenter sa candidature. «Le temps officiel du choix du candidat de l'Ares à la présidentielle se fera à l'automne», précise Hervé Morin, dont la candidature ne fait pas l'unanimité au sein de sa propre formation.

Depuis quelque temps, Jean-Louis Borloo multiplie pourtant les signes et les petites phrases afin de bien prouver sa volonté d’être réellement candidat, malgré les pressions de l’Elysée qui redoute ce concurrent à droite. La démission de Rama Yade de son poste d’ambassadrice auprès de l’Unesco atteste, en tout cas, de la volonté des radicaux valoisiens de couper les ponts avec la majorité et le chef de l’Etat.

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