L'ouragan qui souffle sur la Grèce continue de dérégler le climat européen et mondial : «Malgré les aides, ils ont des gros problèmes budgétaires, et ça va amener un plan d'austérité», s'inquiète une femme dans les Yvelines. «Le peuple n'a pas envie de subir cette crise, c'est pour ça qu'ils se révoltent», compatit une électrice d'Olivier Besancenot. «Les gens indignés veulent savoir, s'indigne lui-même un chômeur, ce qu'est devenu l'argent qu'a prêté l'Europe…»«L'armée va intervenir, j'ai peur que ça entraîne une guerre civile qui se propage à d'autres pays», s'alarme un sarkozyste.
«On a vu les jeunes à Madrid, ils ont manifesté, ça peut s'étendre au Portugal», prévient une électrice de Ségolène Royal. «L'économie est globale maintenant, renchérit une femme, forcément on est touché, ça peut mettre la France en faillite !» «Aujourd'hui, on est payé le douze du mois au lieu du premier et on peine à joindre les deux bouts, explique une sympathisante de Marine Le Pen, le système financier est à l'agonie, tous les pays sont en difficulté !»«La situation en Europe est due à la mondialisation, abonde une électrice d'Arlette Laguiller, la crise est devant nous, ça va faire mal !»«Mais au fait, relève un électeur du centre, y'a une candidate qui prône le retour au franc…» «Je ne pense pas que ce soit dans notre intérêt de sortir de l'euro», l'interro