François Fillon a ironisé samedi devant de nouveaux militants UMP sur la "présidence normale" que souhaite incarner François Hollande et évoqué la ville de Paris qui mérite selon lui "moins de sectarisme et plus de responsabilité".
Sans nommer l'ancien Premier secrétaire du PS, Fillon a estimé devant plusieurs centaines de nouveaux adhérents à l'UMP, réunis samedi salle Gaveau à Paris que "ceux qui se font fort d'instaurer une "présidence normale" ne savent pas de quoi ils parlent".
"Quand vous avez quelques jours pour stopper la spirale de tout un système économique et financier qui part en vrille (...) quand vous décidez de passer de l'ultimatum au déclenchement des opérations militaires en Libye, quand vous devez résister à plusieurs centaines de milliers de manifestants qui réclament l'abandon de la réforme pourtant vitale des retraites (...) quand vous êtes au centre de tout cela, eh bien, vous ne pouvez pas et vous ne devez pas être l'homme du quotidien", a fait valoir Fillon.
Fillon, qui demeure silencieux sur son éventuelle candidature à Paris aux élections législatives de 2012, a également répondu au maire (PS) de Paris, Bertrand Delanoë, qui l'a accusé le 21 juin d'être "le chef de gouvernement qui a fait le plus de mal aux Parisiens", évoquant notamment la question du transfert de compétences.
"M. Delanoë me reproche de demander à la municipalité parisienne ce que je demande à toutes les col