Jean-Louis Borloo a présidé dimanche à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) à l'officialisation de l'"Alliance" des centres, qu'il a présentée comme une "force anti-FN", en réaffirmant sa détermination à la conduire à la présidentielle.
Devant des tablées de militants réunis dans le parc de la mairie d'Epinay pour un banquet républicain, le président du Parti radical s'est montré tout sourire, ravi d'avoir "dépassé les 3.000 personnes".
"L'Alliance est fondée ici à Epinay pour les décennies qui viennent. C'est une force politique alternative entre un PS dépassé par les enjeux du 21e siècle et une UMP qui s'est rétrécie, incapable d'entrer dans l'action", a lancé Jean-Louis Borloo.
"J'en ai marre de la politique de dénonciation de l'autre et de la politique spectacle, nous avons une obligation d'action immédiate et concrète", a-t-il lancé, en présentant l'union des centres comme "la force anti-FN".
"C'est nous la force anti-21 avril, parce qu'on répond aux Français par l'action. Si on laisse s'affronter le vainqueur de la primaire entre énarques socialistes et l'UMP actuelle, je vous garantis qu'on aura un FN au second tour", a-t-il expliqué, en retournant l'argument de ceux qui l'accusent de favoriser une percée de l'extrême droite en divisant la majorité.
Un peu plus tôt, l'un de ses porte-parole, Dominique Paillé, avait taclé la droitisation actuelle de l'UMP. "Si la droite court après Marine Le Pen