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reportage

Arnaud Montebourg s'en va à la primaire

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Arnaud Montebourg, avec Christiane Taubira, lors de son meeting de lancement de campagne pour la primaire socialiste, le 27 juin 2011. (Charles Platiau / Reuters)
publié le 28 juin 2011 à 7h58

«Ma candidature est celle du redressement de la France» et du «redressement de l'Europe». C'est en ces termes qu'Arnaud Montebourg a entamé, hier, sa campagne pour la primaire socialiste. Un premier meeting placé sous le signe de la démondialisation, thème qu'il a imposé dans le débat public. Une première réunion, dans un «haut lieu de la gauche libertaire», le théâtre Dejazet, à Paris, pour prouver sa détermination.

A la veille de l'ouverture du dépôt des candidatures, le député de Saône-et-Loire entendait ainsi frapper fort. Et le jeune lion n'a pas hésité à montrer les dents, afin d'incarner «le candidat des solutions nouvelles, pour une France qui a besoin de tourner la page de l'ordre ancien».

Arnaud Montebourg, qui avait été l'un des premiers à se déclarer en novembre 2010, s'est attaqué au projet de Marine Le Pen. Histoire de répondre à ceux qui assimilent sa démondialisation aux thèses du Front national. «Son projet à elle est national, le mien est européen et internationaliste. Son projet à elle est haineux, le notre est généreux et solidaire. Son projet à elle est racialiste, le mien est métissé et républicain. Son projet est extrémiste, le mien est un équilibre et une modération», a-t-il fait valoir. «Ceux qui refusent le débat veulent nous installer dans le cagibi du diable occupé par Jean-Marine Le Pen» a-t-il ajouté.

Autre cible d'Arnaud Montebourg: Nicolas Sarkozy. Il a ainsi montré du doigt la «responsabi