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DSK, le jour où le vent a tourné

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L'affaire DSKdossier
Rebondissement à New York : l’ex-patron du FMI a été libéré de son assignation à résidence à la suite des doutes sur la crédibilité de la victime présumée.
Dominique Strauss-Kahn quitte son appartement avec sa femme Anne Sinclair, vendredi 1er juillet 2011. (REUTERS)
publié le 2 juillet 2011 à 0h00

D'un coup, Dominique Strauss-Kahn s'est retourné et a souri. Dans la salle d'audience de la cour criminelle de Manhattan, son avocat, Benjamin Brafman, lui a mis la main sur l'épaule en signe de réconfort. Quelques secondes plus tôt, le juge Michael Obus venait d'accepter de libérer DSK sur parole et de lever sa caution, qui lui sera restituée. Le magistrat a souligné que ce dernier était libre d'aller et venir aux Etats-Unis. Mais a ajouté que son passeport restait aux mains des autorités. Ce qui signifie que l'ancien directeur général du FMI n'a pas l'autorisation de quitter le territoire américain. Selon son avocat français, Jean Veil, qui s'est entrenu avec son client vendredi, DSK «s'exprimera lorsqu'il sera lavé de tout soupçon» et lorsqu'il «sera en France». En quelques minutes, l'audience surprise de vendredi vient donc d'officialiser la remise en liberté de DSK, mais elle ne marque pas encore la fin de l'affaire. Malgré les informations du New York Times qui avait assuré dès jeudi soir que le dossier de l'accusation pourrait s'écrouler, le procureur Cyrus Vance Jr. lui-même a tenu à souligner devant les caméras de télévision que même s'il avait désormais «certaines inquiétudes quant à la crédibilité de la plaignante», il continuait à mener l'instruction.

«Aucun des chefs d'inculpation n'a été levé, a-t-il expliqué, et nous poursuivons notre travail comme nous le faisons toujours pour aboutir à la vérité.»

«Le d