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Libération

Revue de presse : «Pour DSK, la route de l'Elysée est définitivement barrée»

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Les éditorialistes commentent les derniers rebondissements de l'affaire.
Dominique Strauss-Kahn quitte Scalinatella, restaurant new-yorkais de l'Upper East Side de Manhattan, vendredi 1er juillet 2011, après sa libération. (REUTERS)
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publié le 2 juillet 2011 à 9h15

Les éditorialistes de la presse française qualifient samedi de «nouveau séisme» politico-médiatique la libération sur parole de Dominique Strauss-Kahn.

«Même le plus délirant des réalisateurs d'Hollywood n'aurait pu imaginer pareil scénario», s'exclame Jacques Guyon dans la Charente Libre tandis que son collègue de la République du Centre, Jacques Camus, parle d'un «nouveau séisme qui secoue le monde politico-médiatique». «Le problème», explique Jean Levallois (la Presse de la Manche) «tient à la procédure américaine. Les faits et les preuves matérielles, déterminants au début d'une procédure, laissent peu à peu la place à d'autres considérations.» Or, «après avoir affirmé qu'il ne s'était rien passé, Dominique Strauss-Kahn a admis qu'il y avait eu un rapport sexuel entre lui et la femme de ménage du Sofitel de New York. Celle-ci parle de viol et d'agression. C'est donc parole contre parole. Et si on prouve que la victime a déjà menti, on en déduira qu'elle peut avoir menti une nouvelle fois.»

«L'incrimination demeure», renchérit Yves Harté dans Sud-Ouest, «mais il est aujourd'hui probable que toute l'accusation va se retrouver démembrée pa