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Libération

Au PS, les postures de l’attente

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Quand certains espèrent le retour de DSK, d’autres préfèrent parler des 35 heures ou du chômage.
publié le 5 juillet 2011 à 0h00

Passer à l'épisode suivant. Et vite. Trois jours après la «bonne nouvelle» venue de New York, les socialistes veulent évacuer les deux questions qui risquent de les occuper un moment : Dominique Strauss-Kahn participera-t-il à la primaire ? Faut-il modifier le calendrier ?

Hier, au siège du PS, la priorité du porte-parole Benoît Hamon pour son point de presse hebdomadaire était… l'annonce du conseil d'orientation des retraites sur l'allongement de la durée de cotisation (lire page 13). Les conséquences du rebondissement de l'affaire DSK ? Hamon n'en a parlé qu'en dernier. Après les attaques de l'UMP contre les 35 heures et après avoir taxé Claude Guéant de «factotum de Nicolas Sarkozy» dans ses critiques contre la primaire PS. Objectif : ne pas se laisser parasiter par les événements new-yorkais et replonger tout de suite dans les débats contre la droite.

Pour ce qui est de la primaire : on ne bouge rien. «Elle sera organisée selon le calendrier prévu», a déclaré Hamon. Premier tour le 9 octobre. Second le 16. Clôture des candidatures le 13 juillet. Soit cinq jours avant le prochain passage de DSK devant le tribunal de New York et un éventuel non-lieu… «Nous ne pouvons pas nous conditionner au calendrier judiciaire américain», a justifié Hamon. Mais si Strauss-Kahn voulait participer à la primaire, «personne ne lui opposerait une quelconque procédure», a précisé le porte-parole du PS. Pour autant, si la décision fait «c