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Libération

La théorie du complot bouge Accor

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L'affaire DSKdossier
Le député PS François Loncle accuse le groupe, propriétaire du Sofitel, d’avoir des liens troubles avec l’Elysée.
publié le 5 juillet 2011 à 0h00

Elle n’a jamais complètement disparu, mais voilà la théorie du complot qui fait son retour dans l’affaire DSK. Au début des faits, lors du week-end des 14 et 15 mai, Twitter, un militant UMP et le site de droite Atlantico.fr étaient impliqués. Cette fois, il s’agit de la direction du groupe Accor (propriétaire du Sofitel), les services de renseignement français et l’Elysée.

Tout est parti des propos tenus samedi par François Loncle. Au micro de France Info, le député socialiste, qui n'est pas un proche de DSK, fait part publiquement de ses «interrogations».«Je continue à penser qu'à un moment donné dans cette histoire, Dominique Strauss-Kahn a été piégé, a été victime d'une embrouille», affirme-t-il. Et Loncle de désigner le responsable : «Je pense simplement que tout n'est pas clair dans le comportement des dirigeants du Sofitel et du groupe Accor. Et qu'il peut y avoir eu des connexions entre le groupe et peut-être certaines officines françaises, soit avant, soit après…» Loncle est relayé par une fidèle de DSK, Michèle Sabban. Elle déclare sur la radio RCJ qu'il faut «regarder l'attitude de la direction du Sofitel parce qu'il y a quand même quelque chose qui ne va pas» dans le fait que le directeur de l'hôtel «a pris le temps aussi pour appeler Paris».

Grand flic. L'accusation est peut-être délirante, mais elle s'appuie sur des éléments concrets : le directeur de la sécurité du groupe Accor, René-Georges Querry, e