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Libération

Silencieuse, l’UMP laisse le Front de gauche tacler le PS

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publié le 5 juillet 2011 à 0h00

Alors que le Parti socialiste est confronté à la délicate question du calendrier de la primaire, les autres partis politiques, à droite comme à gauche, hésitent sur l'attitude à adopter. A l'UMP, on regarde le spectacle avec intérêt. Mais le mot d'ordre est clair : on ne s'en mêle pas. «C'est le problème du Parti socialiste», résume Jacques Le Guen, député du Finistère. «C'est déjà le capharnaüm, alors un candidat de plus ou de moins…» Sur le retour de Dominique Strauss-Kahn, le député du Finistère est quand même dubitatif : «Cette histoire a laissé irrémédiablement des traces dans l'opinion publique.»

Autre stratégie à gauche du Parti socialiste : on en rajoute. Jean-Luc Mélenchon fustige ainsi ses anciens camarades. «Ce qui va empêcher son retour dans la primaire, c'est que les caciques du Parti socialiste ne se déterminent absolument pas d'après des principes», explique sur son blog le candidat du Front de gauche. «Comptent pour eux, les sondages et les analyses "qualitatives" des instituts d'opinion.» Et pour Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, interrogé hier matin sur France Inter, c'est une nouvelle occasion de s'en prendre au processus socialiste : «Ce nouvel épisode rend encore plus aberrant le fait de s'enfoncer dans la logique de primaire dans laquelle s'est mis le Parti socialiste.» Un Scud avant un appel à l'unité de rigueur : «J'espère que nous serons dans les conditions en 2012 de nou