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Pour Jean-François Copé, c’est «enrôlez, jeunesse»

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Droite. Pensant à 2017, le secrétaire général de l’UMP a mis en avant les «jeunes talents» du parti, ce week-end à Maussane-les-Alpilles.
publié le 11 juillet 2011 à 0h00

L'UMP a revêtu ce week-end ses habits d'été, à l'occasion d'un meeting à Maussane-les-Alpilles (Bouches-du-Rhône), dans la vallée des Baux-de-Provence. Une nouvelle tenue de gala qui porte la griffe de Jean-François Copé et de Génération France, le club qu'il a créé en 2006 sur le modèle des think tanks américains, et qui de plus en plus phagocyte l'UMP. «Mon baptême du feu», assurait dimanche le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne), secrétaire général depuis sept mois, et qui n'a jamais caché ses ambitions pour la présidentielle de 2017.

«Liberté». Après un départ difficile avec le débat controversé sur la laïcité et l'islam, Jean-François Copé veut prendre ses marques. Il était venu ce week-end à Maussane avec une soixantaine de parlementaires et autres personnalités de la région, dont le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, et le député Renaud Muselier. Le secrétaire général s'est offert une entrée sous un tonnerre d'applaudissements. Manches retroussées, il se lance dans un discours fleuve devant plus de 2 000 militants. Jonglant avec ses thèmes fétiches, - la peur d'un 21 avril à l'envers, l'immigration, la laïcité, l'éducation, son ambition personnelle -, il balaye large, paraphrasant Kennedy pour finir sur un hommage au général de Gaulle.

«Je veux être le garant total de la liberté de débat au sein de l'UMP», clame-t-il en référence aux sorties houleuses de la Droite populaire sur l'immigration. Malgré sa volonté affichée de rasse