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Libye: la majorité et le PS votent la poursuite de la guerre

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Pour le Premier ministre, si «le point de rupture n’est pas encore atteint, c’est maintenant qu’il faut être ferme» face à Kadhafi. Les socialistes réclament une «clause de revoyure» en septembre.
François Fillon à l'Assemblée nationale ce 12 juillet. (REUTERS)
publié le 12 juillet 2011 à 16h06
(mis à jour le 12 juillet 2011 à 20h08)

«Il faut savoir finir une guerre.» C'est en Afghanistan que Nicolas Sarkozy, lors d'une visite surprise et éclair, a donné aux troupes françaises le signal du retrait. Ce même jour, à l'Assemblée nationale, c'est, en revanche, sur l'opportunité de «l'intervention de nos forces armées en Libye» que les députés se sont prononcés. Pour, à une majorité de 482 voix, les élus écologistes et communistes, ont voté contre.

Dressant le bilan de quatre mois d'opérations et estimant que la situation «n'a cessé d'évoluer dans la bonne direction» en Libye, François Fillon a, le premier pris la parole, dans ce débat obligatoire -en vertu de l'article 35 de la Constitution, amendé par Nicolas Sarkozy en 2008 - mais sans grand enjeu puisque l'UMP et le PS avaient prévu d'approuver la poursuite de l'engagement français.

Pour le Premier ministre, si «l'étau se resserre» autour d'un Kadhafi, désormais «aculé», «le point de rupture n'est pas encore atteint». Pour autant, «c'est maintenant qu'il faut être ferme». D'où sa volonté de perséverer dans l'espoir de «faire plier le régime libyen».

Pourquoi cette confiance? Fillon appelle à «observer une carte de la Libye libre qui ne cesse de s'étendre» depuis le 19 mars pour mesurer les progrès. «Le premier objectif, éviter un bain de sang à Benghazi, a été att