Dégager l'UMP de toute responsabilité, tout en s'interrogeant sur la stratégie de Martine Aubry face aux ragots sur son mari et sa santé. Alors que le parti présidentiel a violemment contre-attaqué sur les insinuations de la socialiste qui suspecte fortement la droite et l'Elysée de propager ces bruits, et que la présidence de la République, elle, se refuse à tout commentaire, François Fillon a assuré, ce mardi sur Europe 1, que «la majorité n'a rien à voir avec les rumeurs qui courent sur Martine Aubry et qui sont naturellement détestables».
Mais s'il dit «comprendre» la «colère» de la maire de Lille, le Premier ministre s'étonne de la «drôle de méthode» qui consiste à «faire courir des rumeurs sur les rumeur». «La meilleure façon, selon lui, de leur donner de l'importance, notamment dans les médias.» Et de poser l'équation: «ou bien elle les ignore, ou bien elle attaque en justice ceux qui les propagent.»
La candidate à la primaire PS, qui s'est mise en congé de ses fonctions de première secrétaire, a, elle, répété mardi qu'elle porterait plainte si «les fausses informations continuent» à être colportées. «J'ai dit ce que j'avais à dire: si ces