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Affaire DSK-Banon : Hollande n’a «rien à voir»

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Enquête . Outre-Atlantique, le procureur a consulté l’avocat de l’écrivaine et pourrait la convoquer.
publié le 21 juillet 2011 à 0h00

François Hollande a été entendu hier à Paris «à sa demande» par les enquêteurs de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dans le cadre de l'enquête préliminaire sur la plainte de Tristane Banon contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol. Pour le candidat à la primaire socialiste, le plus tôt était le mieux. «Je ne veux plus parler de cette affaire, a-t-il déclaré à sa sortie.Je n'ai rien à voir, rien à faire avec cette histoire […] qui concerne deux personnes, en aucune façon le PS et en aucune façon son premier secrétaire de l'époque.»

«Sparadrap». Dès mardi soir, voyant se profiler «une manipulation politique» autour de sa future et hypothétique audition dans l'affaire DSK-Banon annoncée à tort mardi dans le Figaro pour «début septembre», Hollande avait missionné ses avocats pour solliciter une «convocation dans les meilleurs délais». Selon une source proche du dossier, c'est «pour éviter à Hollande d'avoir un sparadrap autour du doigt tout l'été» que la police judiciaire l'a reçu hier à 15 heures pour une audition d'une heure. Hollande aurait déclaré «avoir eu vent qu'il s'était passé quelque chose en 2003 entre DSK et Tristane Banon» mais «sans en connaître les détails» et sans en mesurer la gravité. L'enquête en est juste «au stade de qui a su quoi» à l'époque parmi les proches et les journalistes. Ainsi, Patrick Poi