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Débats entre candidats à la primaire PS: le casse-tête du temps de parole

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Le parti socialiste a émis des craintes sur la comptabilisation de l’expression de ses candidats dans les débats qui seront organisés avant le vote de l'automne, pour désigner le candidat pour 2012.
Le premier secrétaire du PS par intérim Harlem Désir, le 1er juillet, lors d'une conférence de presse à Carhaix-Plouguer (Photo Fred Tanneau. AFP)
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publié le 21 juillet 2011 à 12h34

Le Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a rappelé, mercredi, les règles régissant le temps de parole des politiques, alors que le PS a émis des craintes sur la comptabilisation de l'expression de ses candidats dans les débats de la primaire pour 2012.

Le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, a pointé le risque que le candidat socialiste, qui aura remporté la primaire de l'automne, ne soit «restreint dans sa possibilité de faire campagne dans les médias», si on y inclut ces débats d'avant-primaire. Pour lui, «les règles sont contraignantes et assez peu égalitaires, l'opposition» ne disposant «que d'un tiers du temps de parole politique global», hors période électorale, ce qui est le cas de la primaire.

A quelle règle sera soumise la primaire? Le CSA explique: «On additionne les temps des représentants du pouvoir (président de la République, gouvernement, majorité parlementaire) et on rend au moins 50% de ce temps cumulé aux représentants de l'opposition parlementaire.»

«C'est le cadre juridique classique hors période électorale. On n'est donc pas du tout dans l'idée de deux tiers/un tiers» entre pouvoir et opposition, a-t-on rectifié au CSA, notant, au passage, que ce que craint Harlem Désir «n'est pas tout à fait exact».

La question du début de la période électorale

Désir avait aussi soulevé la question du