Aun peu plus de deux mois du premier tour de leur primaire, les socialistes se sont essayé hier à un exercice (presque) grandeur nature de simulation du vote. Si ce n'est le nom des candidats sur les bulletins, tout était prêt à La Seyne-sur-Mer (Var). Pour le maire (PS), Marc Vuillemot, cette répétition a trouvé un lieu d'accueil symbolique : «La plus grande ville tenue par une équipe de gauche dans la région Paca.»
Haute voix. Le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, avait fait le déplacement pour jouer le chef d'orchestre. Il a lu à haute voix la charte d'engagement aux valeurs de la gauche que devra signer chaque votant, souligné la présence de «vrais isoloirs», et donné les consignes aux assesseurs. «On demande aux Français de cocher le 9 et le 16 octobre sur leurs agendas. S'ils se reconnaissent dans les valeurs de la gauche, tous peuvent venir voter, car c'est ouvert à tous les citoyens. Il suffit de venir, de participer avec une contribution d'un euro pour l'organisation du vote, et de choisir l'un des candidats», a-t-il énuméré, pédagogue.
Tout semble donc fidèle au grand jour, à deux détails près : pour des raisons d’organisation, seuls une cinquantaine de socialistes de la région inscrits préalablement ont pu voter hier à la bourse du travail, lieu du scrutin, et non tous les électeurs inscrits sur les listes électorales de La Seyne-sur-Mer. Surtout, les militants n’ont pu départager que des figures tutélaire