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Jean-Marie Le Pen maintient ses propos sur «la naïveté» du gouvernement norvégien

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Breivik, le procès d'une tueriedossier
Le président d’honneur du Front national se défend de toute provocation.
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publié le 30 juillet 2011 à 19h51
(mis à jour le 31 juillet 2011 à 10h51)

Le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a maintenu samedi auprès de l'AFP ses propos sur la «naïveté» du gouvernement norvégien, qu'il avait jugée «plus grave» que la tuerie d'Oslo, tout en se défendant de toute provocation.

«La folie d'un dingo ce sont des choses qui arrivent. En revanche, les conséquences meurtrières me paraissent quand même beaucoup plus liées à la naïveté de l'Etat norvégien qu'à la folie de ce dingo», a répété Jean-Marie Le Pen.

Mais, a-t-il ajouté, «comment peut-on imaginer que je veuille diminuer la responsabilité de ce bonhomme que je ne connais pas?» «Ce qui est irresponsable, c'est l'attitude de l'Etat norvégien, qui met une heure et demie à envoyer une police pour maîtriser cet énergumène», a-t-il déclaré. La tuerie a fait 77 morts.

Vendredi, alors qu'il s'exprimait comme chaque semaine sur le site internet du FN, Jean-Marie Le Pen avait jugé que la «naïveté» du gouvernement et de la société norvégiennes était «plus grave» que les attaques perpétrées par Anders Behring Breivik, qualifiées d'«accident» dans ses propos.

Il avait évoqué la Norvège comme «un petit pays sympathique», «mais qui n'a pas pris la mesure du danger mondial que représentent d'abord l'immigration massive, qui est la cause principale, semble-t-il, dans l'esprit de ce fou meurtrier (de son acte), mais encore le terrorisme, qui est un phénomène mondial».

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