Menu
Libération
portrait

A la renverse !

Article réservé aux abonnés
Anne Mansouret. Fantasque, la mère de Tristane Banon retrouve sa fille en soutenant, désormais, sa plainte contre DSK.
Anne Mansouret, le 16 mai 2011 à Rouen. (AFP Kenzo Tribouillard)
publié le 1er août 2011 à 0h00

«Personne ne s'intéressait à ma vie. Maintenant qu'on apprend que je suis la mère de Tristane Banon, tout le monde s'intéresse à moi, pire que si elle s'était mariée avec le roi d'Angleterre.» Sa fille, née en 1979 sous le prénom d'Anne-Caroline, accuse un présidentiable de «tentative de viol». Mais c'est sa mère, Anne Mansouret, qui déballe «l'affaire de Tristane». La raison ? «J'ai regretté d'avoir déconseillé à ma fille de porter plainte en 2003. Et j'avais obtenu de Dominique Strauss-Kahn, sincèrement désolé, qu'on tire le rideau là-dessus.» Dès lors, la mère battante ravit la vedette à sa fille autobaptisée «Tristane». Triste Anne (Caroline) ou triste Anne (Mansouret) ?

Fantasque et cocasse mais malheureuse en amour, la dame aux yeux verts fardés, élégante en tailleur-pantalon, déballe son intimité à qui veut, capable de vous sortir tout à trac : «A 65 ans, j'ai pas mal d'heures de vol. Mais depuis dix ans que je suis élue à Evreux, je n'ai plus eu de relations intimes car dans une ville de 52 000 habitants, tout se sait.» A l'en croire, madame la vice-présidente socialiste du conseil général et conseillère régionale voue sa chasteté à ses «28 000 électeurs» mais se sent solitaire avec ses deux chiens dans sa ferme : «C'est la raison pour laquelle je ne me représenterai pas. Je trouverai peut-être un vieux monsieur…»

Parachutée en 1989 dans l'Eure - où habite sa mère - par Laurent Fabius, Anne Mansouret se déf